Swiss Open Cultural Data Hackathon 2016 at the Basel University Library. Photo by M. Schwendener, Commons
 
Suite au datasprint des archives organisé en 2016 pour le forum de l'Association des archivistes français, j'ai eu le plaisir d'être invitée au 2e hackathon Open data Culture suisse. L'événement s'est tenu à la bibliothèque universitaire de Bâle les 1er et 2 juillet 2016.
 
Concrètement un hackathon c'est :
  • Des données, mises à disposition par des institutions culturelles en open data. Images, bases de données, inventaires. Aux données de l'édition 2015 se sont ajoutés 40 nouveaux fournisseurs cette année.
  • Des gens, de tous horizons, qui viennent avec leurs compétences, leurs idées, leur bonne humeur, et travaillent en petit groupe pendant deux jours sur un projet de réutilisation de ces données
  • Un lieu, pour accueillir les deux données et gens dans un espace convivial avec tables de travail, prises de courant et wifi, et des espaces annexes pour alimenter les troupes en boissons et nourriture.
 
 
Le hackathon a débuté le vendredi 1er juillet dans la bibliothèque universitaire de Bâle, avec :
  • une présentation rapide de l'événement (données, partenaires) et de son déroulement, notamment les horaires d'ouverture des lieux et les modalités de restitution finale le lendemain (à 17h30)
  • un aperçu du programme annexe au hackathon (ateliers Wikipedia et workshops thématiques, dans lequel j'ai fait un retour sur le datasprint (disponible sur Slideshare)
  • l'organisation matérielle (wiki des projets à remplir, horaires des séances et de la restitution finale, repas, etc.). 
 
Pour briser la glace (quand ce n'était pas déjà fait depuis la veille à l'auberge de jeunesse qui hébergeait un bon nombre de participants), les organisateurs nous ont scindé en groupes : ceux dont c'était le premier hackathon, et les autres ; puis nouveau mélange entre les personnes, afin d'identifier ceux qui avaient une idée de projet. Ces derniers ont présenté brièvement au micro leurs idées avant de renseigner un paperboard servant de point de repère à ceux qui souhaitaient rejoindre le projet. Chacun s'est donc peu à peu orienté vers tel ou tel projet, voire a hésité une ou deux heures avant de se décider. Certaines idées présentées ont été développées, d'autres ont été abandonnées ou adaptées.
Le wiki de l'événement a permis aux participants de documenter leur travail au fur et à mesure, wiki qui a également servi de plateforme récapitulative finale. 
 
Objectif : représenter de manière dynamique ces mouvements de population, dans le temps et l'espace. Nous étions 6 : deux développeurs, deux archivistes nettoyeurs de données, la personne ayant fourni les données, une cheffe de projet culturel, soit au final une équipe très complémentaire, communicant dans un magnifique sabir anglo-germano-français.
 
 
Ce premier hackathon a pour ma part été une riche expérience, assez bluffante au niveau de ce qu'on peut réaliser en peu de temps, en mettant des gens et des compétences complémentaires et enrichissantes autour d'une table. J'ai particulièrement apprécié les points d'étape réguliers, où chacun s'arrêtait, disait ce qu'il avait fait, ce qui bloquait, et ce qu'il comptait faire. Cela a permis au fur et à mesure des développements de niveler et de contourner assez facilement les obstacles et blocages.
 
 
Et pour le reste des projets, je vous invite à consulter le wiki de l'événement et les quelques tweets ci-dessous (ou sur Twitter directement).
 
2016 glamhack 1
2016 glamhack 2
glamhack2016 tweet3
glamhack2016 tweet4
glamhack2016 tweet5
glamhack2016 tweet6
glamhack2016 tweet7

À propos

Le numérique c’est fantastique (et non dramatique), surtout quand on travaille dans le domaine du patrimoine.

« C’est compliqué… ». « Je n’ose pas… ». « Je ne sais pas comment faire… »

Nul besoin d’années de code pour se simplifier la vie et le boulot sur un ordinateur. Archiviste et formatrice sur les outils et la médiation numérique, j'ai créé en 2015 ce blog pour partager et diffuser auprès des acteurs des archives et du patrimoine des tutoriels et des outils simples, pratiques et gratuits.

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Maïwenn Bourdic