#32 - Créer des gifs animés

On y pense peu, mais faire connaître ses réseaux de médiation à ses visiteurs "IRL" (in real life), cest-à-dire physique, est important.
En tombant nez à nez avec une affichette bardée d'icônes de réseaux sociaux à l'entrée de la basilique Santa Maria Novella de Florence, j'ai repensé à une réflexion d'Antoine Courtin : notre public est notre meilleur ambassadeur. Visiteur d'exposition, lecteur en salle, personne demandant un renseignement, sont autant de personnes susceptibles d'être intéressée, de témoigner d'une experience de visite et d'être curateur.
Alors pensons à utiliser les médias sociaux comme des "livres d'or" vivants (et en savoir un peu plus sur l'expérience utilisateur).
L'affichette florentine était très simple : un plan de la basilique avec les icônes Facebook, Twitter, Pinterest, le #hashtag Twitter à utiliser (#santamarianovella) et un flash code pour accéder à la page récapitulative avec les liens directs. Un lien court de type moninstitution.fr/mediassociaux ferait tout aussi bien l'affaire.
Il existe aujourd'hui de nombreux outils de cartographie qui permettent d'imaginer et de créer toutes sortes de présentations géolocalisées de données. Cependant pour cartographier des informations, il faut qu'elles soient préalablement géolocaliser et donc obtenir pour chacune d'elles les coordonnées géographiques (latitude et longitude).
La plateforme opendata de l'Etat propose un outil très efficace pour géocoder en masse des données à partir d'un fichier CSV : adresse.data.gouv.fr. Cette plateforme est le fruit d'une collaboration entre l'IGN, La Poste et Openstreetmap.
Prenons comme exemple la liste des vétérinaires de la Seine en 1913, réalisée à partir d'une affiche de 1913. Le relevé contient les colonnes suivantes : nom, prénoms, lieu de réception [école vétérinaire], date de réception, adresse [d'exercice], commune.
Les services patrimoniaux, et en particulier les services d'archives, possèdent souvent en interne de nombreux relevés nominatifs. Comment valoriser ces fichiers Excel, parfois rudimentaires, et éviter qu'ils ne dorment sur des disques durs internes ? Ne pourraient-ils pas servir de porte d'entrée vers les collections patrimoniales et archivistiques, en permettant d'aller chercher le public susceptible d'être intéressé là où il se trouve, c'est-à-dire aussi sur des sites de généalogie ?
C'est notamment possible sur la plateforme Geneanet, bien connue pour sa base de données constituées - entre autres - d'arbres généalogiques déposés par des particuliers, mais beaucoup moins pour sa partie Relevés collaboratifs. Depuis plusieurs années, un système très simple permet à tous les inscrits de déposer en ligne des relevés nominatifs, de les rendre interrogeables gratuitement dans le moteur de recherche du site, le cas échéant de notifier les membres d'une nouvelle entrée patronymique les concernant. Particularité à noter : les relevés mis en ligne le sont sous licence Creative Commons BY-NC-SA 2.0 (ce qui n'est pas vraiment le cas des contenus mis en ligne sur Facebook par exemple).